Article publié dans le journal Ouest France du 10/08/2021 par Alexandrine Pelpel
Trois questions à : Lukaz Nedeleg et Quentin Morvan, comédiens.
« Chemins d’histoires » met en avant le patrimoine de Pont-Croix en s’appuyant sur le théâtre de rue. Comment vivez-vous cette première saison ?
C’est vraiment intéressant d’avoir la dimension historique du texte. Elle est structurée et ouvre la porte aux interventions anachroniques de nos personnages. Grâce à la solidité du récit, l’esprit de la farce n’est
jamais loin. Pour les comédiens que nous sommes, ça procure une grande liberté, et nous nous régalons un peu plus à chaque fois !
Vous êtes comédiens, également auteurs et réalisateurs confirmés, comment vous êtes-vous approprié le projet ?
La particularité du théâtre de rue, c’est que le texte écrit ne résiste pas à la réalité du terrain. Notre metteuse en scène, Belén de Riquelme, utilise beaucoup l’écriture sur plateau. Avec elle, nous avons parfois modifié ou déplacé les répliques qui intègrent nos temps de déplacement lorsque c’était nécessaire. Comme, par exemple, celui qu’il faut pour atteindre le haut de l’église, par un escalier en colimaçon, très étroit…
Comment réagit le public ?
Les gens rient, ils aiment beaucoup ! Et en même temps, ils viennent chercher des éléments historiques, ce dont la ville ne manque pas. Ils ne sont pas en reste, car le guide conférencier, Thierry Le Sergent, n’est pas un personnage ! Les deux se complètent et les gens y trouvent leur compte : parfois ils ont du mal à nous quitter !